Kyôko AIZOME - 愛染恭子

Kyôko Teranishi, alias Kyoko Aoyama, s'appelle en réalité Kyôko Aizome. Elle est née le 9 février 1958 à Noda, une ville de la préfecture de Chiba. Kyôko grandit dans une famille désunie ; en effet, son père bat sa mère, ce qui aboutit au divorce du couple en 1974. La jeune fille est alors âgée de 16 ans. On sait qu'elle a obtenu son diplôme de fin d'étude secondaire.
Elle sera repérée quelques temps plus tard dans Shinjuku (quartier de Tokyo) par un photographe de nu pour les magazines spécialisés.
Elle prend le pseudo de Kyoko Aoyama et parait dès 1978 dans des films dits pinku eiga, ainsi que leurs dérivés, les roman porno (du cinéma d'exploitation comportant des scènes plus ou moins chaudes, qui a en quelque sorte servi de transition entre le sexe au cinéma et le marché des vidéos X).
Il n'est donc pas étonnant de la retrouver dès novembre 1981 dans la toute nouvelle industrie de vidéos pour adultes. Elle est alors la plus jeune femme dans le milieu du X au Japon, elle sera d'ailleurs surnommée plus tard première actrice de la pornographie "hard" du Japon.
En 1984, le réalisateur Tetsuji Takechi décide de tourner un remake de Hakujitsumu (titre anglais : Daydream), pinku-eiga à gros budget de 1964 : Kyôko en est l'actrice principale et Daydream devient le premier film X japonais mettant en scène des rapports sexuels non simulés à être diffusé à si grande échelle dans les salles. Le film fera un carton et Kyôko gagne une forte réputation nationale, sa popularité devenant comparable à celle dont jouissaient certaines actrices X américaines.

Après Daydream, son nom devient un argument de vente et comme le porno hard à domicile commence à s'imposer sérieusement au Japon, c'est tout naturellement dans cette voie qu'elle se lance ; en 1986, elle se fait même refaire l'hymen pour les besoins d'un film.
Parallèlement, elle commence également une carrière de strip-teaseuse, avec un succès qui ne se démentira pas jusqu'à sa retraite en juillet 1994, date à laquelle elle est arrêtée et incarcérée pour avoir pris des position trop indécentes lors d'un show.
En prison, elle passe son temps à revoir sa carrière et se consacre entièrement à des activités de distraction pour adultes, elle fait également construire une maison a deux étages qu'elle offre à sa mère.
Sa carrière dans l'AV se termine également en juillet 1994, mais elle continue à tourner périodiquement dans des films érotiques, et écrit et réalise également des films X.
Elle acquiert une renommée internationale en 1996 avec la sortie du film Traci Takes Tokyo, produit par Traci Lords : Kyôko y apparait alors sous le pseudo de Kyôko Izoma.
En 2001, elle écrit Auntie Agony un livre de conseils sur le sexe et la santé à destination des femmes japonaises.
En février 2001, elle fait équipe avec l'actrice AV Hitomi Kobayashi pour deux films érotiques commandées par la Nikkatsu, studio pour lequel elle avait tourné quelques pink eiga au début de sa carrière.
Après plusieurs années de silence, Kyôko refait parler d'elle en 2007 : elle est arrêtée pour avoir battu sa nièce. Elle reconnait les faits et est condamnée à payer une amende de 500 000 yens ; elle expliquera alors "J'ai frappé ma nièce pour la punir de sortir avec mon amant. Mais cela a été trop loin.".